Le conflit estudiantin qui sévit actuellement à Montréal s’est trouvé une tête de turc en la personne de Jacques Villeneuve. Ce dernier avait en effet exprimé hier des opinions très tranchées sur ces étudiants en révolte et il a par la suite reçu beaucoup de courrier pour la plupart injurieux et pour certains très menaçants.
Jacques Villeneuve leur a par exemple conseillé de "retourner à l’école" et les a décrit comme des jeunes à qui les parents n’ont jamais osé dire non.
"Depuis, on a reçu un paquet de courriels injurieux, insultants et même certains dangereux. Donc pour des gens qui prônent la liberté d’expression, je trouve ça un peu ridicule qu’on n’ait pas le droit de dire ce qu’on pense," confie Villeneuve à RDS.
"J’ai dit ce que je pensais. Mes propos n’ont pas été changés. C’est sûr que ç’aurait été mieux si ç’avait été sur 30 minutes pour avoir le temps d’expliquer, parce que c’est parfois un peu trop généraliste quand c’est une seule phrase, et ça peut fâcher des gens. Et c’est toujours mieux par écrit, parce qu’on a le temps de réfléchir et de bien utiliser la langue de Molière. Et puis, quand on commence à s’énerver un petit peu, on commence à faire des anglicismes et des choses comme ça... Mais, non, mes propos n’ont pas été changés," poursuit le Québécois.
Pourtant, les gens devraient savoir que Jacques Villeneuve a souvent des opinions toujours très tranchées et souvent polémiques. "Oui, je suis surpris, parce que j’ai toujours dit ce que je pensais. Au gala, des journalistes ont posé des questions et j’ai simplement répondu, à propos de choses qui sont importantes pour moi."
Et pour ce qui concerne la F1 et la course de cette fin de semaine à Montréal ? "Pour un puriste qui aime vraiment la course automobile, c’est un petit peu trop aléatoire. Mais si c’est juste pour voir du spectacle, c’est plaisant. À chaque fois c’est un gagnant différent, donc ça garde l’intérêt. En tant que spectateur, moi aussi j’aime ça voir une course où on ne sait pas trop ce qui va se passer. Avant, on avait ça seulement dans certaines situations, comme lorsqu’il pleuvait. Maintenant, on a ça grâce à la réglementation."