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Villeneuve très critique envers Pirelli

Pas beaucoup d’efforts

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Dans une interview accordée à nos confrères d’AutoHebdo cette semaine, le champion du monde 1997 et commentateur de la F1 pour Canal +, Jacques Villeneuve, s’est montré très critique envers les pneus Pirelli proposés cette saison. Leur inconstance n’est pas digne de la Formule 1.

"Les équipes ne peuvent travailler avec ces pneus. Au bout de deux tours, les pneus se détruisent et bougent dans tous les sens. On le voit nettement sur les images. Quelles sensations peut avoir le pilote ? Quelles directives techniques peut-il donner à son ingénieur ?" explique le Québécois.

"Ils sont obligés de rouler avec des monoplaces relativement souples en suspension et les pneus se déforment totalement. Impossible d’optimiser l’aérodynamique. Que l’on voie des lambeaux de gomme partir au bout de 70 tours de lutte acharnée passe encore, mais pas après 10 tours d’essais libres du vendredi matin !"

Pour Villeneuve, Pirelli aurait pu faire un meilleur travail si le manufacturier n’avait pas été seul à fournir le plateau.

"Des pneus que l’on dit "limite" sont très bien quand ils vont vite, qu’ils donnent de bonnes sensations aux pilotes et qu’ils tiennent le temps de leur relais. Serait-il de 10, 15 ou 25 tours. Ce qui n’est pas le cas de ceux-là. Dans une situation de monopole, pas besoin de faire d’efforts. A l’époque où les manufacturiers étaient deux ou trois, il fallait concevoir un pneu à la fois performant sur un tour mais aussi capable de tenir en course, d’être constant et fidèle sur la distance. Les manufacturiers cherchaient la limite et c’était génial. La technologie du pneu avançait. On a demandé à Pirelli des pneus qui se dégradent rapidement, pas des pneus qui s’auto-détruisent aussi vite, avec une inconstance terrible !"

Reste que les pilotes vont devoir composer avec ces gommes probablement tout le reste de l’année. Garder des pneus en vie se joue à peu de choses selon Villeneuve.

"Les pilotes ont du mal à s’auto-contrôler, ou à aller vite sans taper dans les pneus. Il suffit de peu pour les préserver, peut-être de rouler à un dixième de la cadence normale, et de rouler dans le frais plutôt que dans le sillage d’une autre voiture. Un ou deux tours, les températures baissent, et on reprend l’attaque. C’est le petit coup de frein, le petit coup de volant ou le petit coup de gaz qui peut faire la différence entre endommager ou pas ses pneus. Le temps au tour peut ne pas en subir les conséquences."

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