Au vu de la course de l’an dernier – Lance Stroll avait réalisé un podium totalement inattendu – tous les espoirs sont théoriquement permis pour Williams, ce week-end à Bakou.
En 2018, la faible compétitivité de la FW41 n’incite pas à l’optimisme les observateurs… même si à Shanghai, Williams a semblé un peu relever la tête. Que faut-il attendre alors de ce week-end du côté de Grove ?
« C’est un circuit excitant » confie Paddy Lowe, le directeur technique, « avec une diversité incroyable, de la partie lente à travers la vieille ville à la longue ligne droite de l’arrivée. L’an dernier, c’était une course animée et mémorable pour Williams avec le premier podium de Lance Stroll – et le seul podium signé par une écurie autre que Red Bull, Ferrari ou Mercedes. »
« Cette course arrive plus tôt dans la saison cette année, et l’on devrait donc avoir des conditions plus fraiches que par le passé. Nous avons hâte de retourner à Bakou et de tirer le meilleur de cette course. La Russie est aussi voisine de l’Azerbaïdjan donc nous nous attendons à un soutien formidable de la part des fans pour Sergey Sirotkin, à l’occasion de sa première course de F1 ici. »
« Pour Lance, ce serait osé de s’attendre à un nouveau podium, mais il devrait bien performer, étant donné sa réussite impressionnante ici l’an dernier. »
« J’ai des souvenirs formidables de Bakou » se rappelle logiquement Lance Stroll. « C’était mon premier podium en F1 donc je ne l’oublierai jamais, et tout ce week-end fut incroyable. Bakou, ce n’est pas seulement un circuit formidable, c’est aussi un endroit sympathique. Je n’y étais jamais allé avant 2017, donc c’était un lieu totalement nouveau pour moi, mais il a vraiment beaucoup de choses à voir dans la ville. La piste est assez spectaculaire pour un pilote. Le tour est long et technique, avec un peu de tout. Puisque c’est un circuit urbain il y a beaucoup de murs tout autour, donc il n’y a pas de marge d’erreur. »
De l’autre côté du garage, Sergey Sirotkin ne découvrira pas la piste non plus : le Russe a déjà couru sur ce tracé l’an dernier, en F2.
« Bakou est un circuit assez difficile, avec un mélange de virages longs à haute vitesse, et de zones de freinage délicates et difficiles. Il n’y a pas de marge d’erreur, ce qui offre des bonnes courses. Et le circuit comporte aussi quelques bonnes zones de dépassement. C’était un bon circuit pour l’équipe l’an dernier donc j’ai hâte de courir ici. »