La présidence russe a confirmé la présence de Vladimir Poutine au Grand Prix de Sotchi, ce week-end.
Alors que le bras de fer continue avec l’Occident autour du dossier ukrainien, cette annonce, sans surprise, pose quelques questions éthiques selon Andrew Foxall, le directeur des recherches sur la Russie de Henry Jackson, une société basée à Londres.
"La Formule 1 devrait refléter le manque de soutien du monde envers les actions de Poutine en Ukraine. Mais si Poutine apparait en train de saluer la foule, cela sera diffusé sur toutes les télévisions du monde (plusieurs centaines de millions de spectateurs suivent la F1) et la Formule risque d’être associée pour toujours à ce régime autoritaire."
Bernie Ecclestone veut minimiser la controverse alors qu’il dévoilait hier le nouveau circuit de Bakou, en Azerbaïdjan.
"Nous sommes heureux d’aller en Russie, les sponsors aussi alors nous y allons. Personne ne m’a demandé de ne pas faire cette course. Les sanctions ne nous affectent pas et ce que nous faisons n’est pas illégal."
"Les Russes ont demandé à la F1 de venir et c’est ce que nous faisons. Nous allons faire le Grand Prix et cela n’a rien à voir avec la politique, comme je l’ai toujours dit. Nous allons à Sotchi pour faire une course."