Dimanche passé à Bahreïn, Sergio Perez a donné des sueurs froides à son équipe en attaquant comme un beau diable son équipier Jenson Button. Ce dernier a demandé à son équipe de calmer le jeune pilote mexicain, mais chez McLaren, personne n’a bougé, sinon pour croiser les doigts.
“Button ne doit pas espérer que Martin Whitmarsh dise à Perez de ralentir,” affirme l’ex-pilote de F1 John Watson. “Ce n’est jamais agréable lorsque votre jeune équipier vous donne du fil à retordre, mais cela fait partie du jeu. Il faut répondre à cela en faisant le meilleur travail possible.”
Les deux équipiers de l’équipe McLaren se disputaient la cinquième place et au cours de leur duel, Perez a touché l’arrière de la monoplace de Button pour la plus grande colère de ce dernier. Mais après sa mauvaise prestation de Shanghai, Whitmarsh avait conseillé à Perez de jouer des coudes pour se faire une place en piste. Il ne fallait pas lui dire deux fois...
“Tout ce qu’un directeur d’équipe peut dire à ses pilotes, c’est qu’ils roulent tous les deux pour la même équipe et pas pour défendre leurs intérêts personnels pour ne pas tout gâcher. Ils ont réussi à ne pas arriver à cette extrémité mais pas parce qu’ils ont tout essayé. Perez est rapide, fougueux et il veut se faire une place, comme un animal dans la jungle, afin d’établir une hiérarchie dans l’équipe. Button est un pilote qui a beaucoup d’expérience et qui est le n°1 de cette équipe, même si McLaren dit qu’il n’y a pas de pilote n°1 chez eux. C’est la loi de la jungle, il faut marquer son territoire. C’est ce que tous les pilotes essayent de faire, ils veulent tous être le leader de l’équipe,” ajoute Watson.