En devenant le 6e pilote à remporter une course cette saison, Mark Webber a surtout inscrit le Grand Prix de Monaco à son tableau de chasse pour la deuxième fois après sa victoire de 2010. L’Australien est un homme heureux qui ne boude pas son plaisir.
« Les victoires ont été distribué de façon irrégulière jusqu’à présent cette saison mais, il ne fait aucun doute que j’ai réussi à attraper la bonne ! », écrit le pilote Red Bull dans sa traditionnelle chronique pour la BBC. « Gagner à Monaco est toujours spécial. Ce circuit a toujours été bon pour moi. J’ai gagné en F3000, j’ai lutté pour la victoire avec la Williams en 2006 et maintenant, j’ai remporté deux des trois derniers Grands Prix ici ».
« Lorsque vous pilotez à la limite à Monaco, la marge est si fine », poursuit l’actuel deuxième du championnat à égalité avec son coéquipier Sebastian Vettel. « Il s’agit d’avoir la confiance nécessaire pour aller à la limite sans être trop proche de l’erreur à tout moment. Vous essayez d’ignorer les rails dans une certaine mesure et il suffit de les considérer comme des lignes blanches qu’il est interdit de franchir. Une autre compétence importante est de bien suivre l’évolution de la piste qui peut varier tous les deux ou trois tours ».
Mark Webber est également revenu sur quelques commentaires d’après-course selon lesquels, il aurait volontairement ralenti d’autres pilotes pour permettre à Sebastian Vettel de remonter des places avant son unique arrêt. « J’ai appris plus tard que certaines personnes avaient spéculé en disant que j’avais bloqué Nico (Rosberg), Fernando (Alonso) et Lewis Hamilton qui étaient derrière moi pour aider mon coéquipier à gagner des places », continue l’Australien. « C’est de la foutaise ! Vous ne pouvez juste pas faire ce genre de fantaisie à Monaco. En fin de compte, Seb a manqué de performance avec ses pneus et il a du rentrer aux stands parce que nous commencions à aller plus vite que lui. Mais s’il avait pu continuer un peu plus, il aurait fait pression pour la victoire ».