Mark Webber poursuit une année de plus avec Red Bull Racing, ce qui constituera sa septième. Une belle marque de confiance de la part de l’équipe autrichienne mais l’Australien arrivera-t-il enfin à déloger Sebastian Vettel de la première place ? Réponse d’ici quelques mois, pour le moment c’est l’impatience qui domine son esprit.
Mark, comment a été l’hiver pour vous... ou plutôt l’été australien dans votre cas ? Reposé et prêt à y aller ?
Oui, j’ai eu une bonne coupure ! L’année dernière a été une saison très longue, comme si nous avions terminé à Noël ! J’ai eu du bon repos et aussi une opération à ma jambe qui s’est très bien passée. Je suis maintenant prêt à y aller. C’est excitant de voir la voiture pour la première fois et je suis déjà impatient d’être à mardi (à Jerez).
C’est votre 7ème saison avec Red Bull. La continuité vous aide-t-elle ?
Le fait que je vais entamer ma septième saison avec Red Bull est un énorme avantage. Je n’avais jamais imaginé que cela allait se passer comme ça quand j’ai rejoint cette équipe. J’ai du mal à croire que l’on peut rester sept ans dans la même équipe, car la continuité n’est pas quelque chose de facile à appliquer dans ce sport. La façon dont nous gardons nos troupes excitées et motivées est quelque chose de très important. Notre équipe est petite, mais elle a de grandes ambitions et c’est grâce à cela que nous signons de très belles performances. J’ai beaucoup apprécié les années que j’ai passées ici et je suis impatient que cette saison commence.
Vous avez un nouvel ingénieur de course. Comment cela va-t-il fonctionner ?
C’est vrai, Ciaron (Pilbeam) a décidé de partir dans une autre équipe après un long moment avec nous. Mon nouvel ingénieur est Simon Rennie. J’ai hâte de travailler avec lui. Ce sera différent pour moi, il est tout neuf dans l’équipe et moi non, nous allons donc devoir nous habituer à cela dans la façon d’aborder notre travail. Simon est un ingénieur de course très expérimenté et il est donc plus que capable de faire le boulot et de gagner avec nous.
Vous serez le premier pilote à conduire la RB9. Qu’attendez vous de ces premiers tours ?
Cela fait un bon bout de temps qu’on me colle dans les voitures d’Adrian (Newey) et je sais donc que je peux faire confiance et que la voiture va faire ce qu’elle est censée faire. Mon boulot à Jerez sera de voir tous les domaines où nous pouvons améliorer la RB9 et essayer de comprendre comment y parvenir. Les essais hivernaux sont très différents de la course : la semaine prochaine sera surtout consacrée à la récolte de données. Nous allons rouler autant que possible mais il y aura aussi de longues heures d’attente dans le garage pour tout le monde. Collecter le maximum d’informations, c’est ce que nous voulons pour Jerez.