Le KERS pose bien des soucis à l’équipe Red Bull et semble être le talon d’achille des RB7.
Une nouvelle fois victime des caprices de ce système, samedi, Mark Webber aimerait vraiment que le team autrichien réussisse à dompter son KERS et à le faire fonctionner correctement.
« C’est un casse-tête. C’est dur pour les gars, ils font tout ce qu’ils peuvent, mais nous ne pouvons pas continuer comme ça », a confié l’Australien à Autosport après la séance de qualification du Grand Prix du Canada.
Après avoir manqué la dernière séance d’essais libres, à cause d’un problème de batterie de son KERS, Webber a dû affronter la qualification sans cette aide.
« Je pense que nous étions assez confiants de le réparer pour la qualification. Mais, alors que je descendais la voie des stands, j’ai entendu ‘pas de KERS’. J’ai pensé ‘Comment diable pouvez-vous le savoir alors que je n’ai encore rien touché ?’. Nous avons essayé de le relancer pour Q3 mais il n’a rien voulu entendre », a-t-il expliqué.
Le KERS développé par Red Bull est plus petit et moins puissant que les autres, afin de ne pas contrarier le package aérodynamique conçu par Adrian Newey. Depuis le début de la saison, il s’est montré très inconsistant et ne fonctionne bien souvent que par intermittence.
« Il est incroyablement imprévisible et pas fiable », a indiqué Webber. « Parfois, tout se passe bien, et d’autres fois nous avons des problèmes. Il est imprévisible. Nous devons clairement résoudre ces problèmes parce que nous avons eu des weekends où tout s’est très bien passé, comme au GP de Turquie, mais c’est un véritable défi pour nous. »
Cette situation est naturellement frustrante pour le pilote, conscient qu’il va perdre du temps sur ses adversaires dans les lignes droites et se retrouver à la merci d’une attaque.