Mark Webber est présent à Melbourne ce week-end mais, pour la première fois en 12 ans, il ne sera pas installé dans le cockpit d’une Formule 1. L’Australien est présent chez lui pour donner son éclairage à la presse et à la chaine de télévision Channel 10, pour qui il commentera les essais et les qualifications.
"Je peux aider à analyser les choses, les pilotes, le circuit, ce qu’il faut faire dans telles ou telles conditions. J’ai vécu tout ça donc je pense pouvoir aider les fans à y voir plus clair. Une chose est sure, la F1 ne me manque pas et je suis ravi de ne plus être sous le feu des projecteurs," explique l’Australien.
Webber admet être curieux de ces nouvelles règles 2014 qui font tant parler.
"Je suis impatient de voir le début de la saison parce que je ne me fie jamais aux essais privés. Certaines équipes ont pu bien rouler, d’autres moins, mais c’est normal avec tant de changements. Nous ne verrons la vraie hiérarchie qu’une fois de retour en Europe. En attendant nous pourrions bien assister à 4 courses complètement folles ! Et Melbourne va vraiment être une séance d’essais grandeur nature pour toutes les équipes."
L’Australien pense que voir le drapeau à damiers sera l’objectif unique à viser.
"Oui, parce que cette technologie est nouvelle pour tout le monde. Il y aura des surprises. Réussir une, deux ou trois simulations ne garantit pas que ça se passera aussi bien lors du Grand Prix. C’est très imprévisible et donc très excitant pour la première fois depuis très longtemps."
Que pense-t-il des problèmes de Red Bull, son ancienne équipe ?
"Il ne faut jamais les sous-estimer ! Tout le monde aimerait les voir trébucher, pour que ça change un peu. Mais ils seront toujours une force sur laquelle il faudra compter quand ils se seront remis au niveau. Leur voiture n’est pas lente, elle sera compétitive quand la fiabilité sera là. Aucun rival n’a d’ailleurs sous-estimé Red Bull dans ce que j’ai pu lire. Ce serait d’ailleurs stupide."