Ralenti dans sa préparation par sa blessure au dos, Pascal Wehrlein a lancé sa saison à Bahreïn avec un week-end solide et une séance d’essais privés lors de laquelle il a parcouru 91 tours, de quoi se rassurer sur son état de forme.
"Je suis très heureux d’être de retour" rappelle-t-il. "Mon premier week-end s’est bien passé, qualifié 13e, 11e à l’arrivée de la course, je n’aurais pas pu être plus heureux. Les essais après la course se sont très bien passés également, j’ai presque fait 100 tours et je me sens de plus en plus confiant avec la voiture, mais aussi avec l’équipe et les procédures. J’ai hâte que ma saison démarre vraiment".
Les raisons de son absence ont été remises en question et certains y voyaient une manœuvre politique qui allait écarter définitivement l’Allemand de la compétition. Bien que la situation n’ait pas été simple, Wehrlein s’est toujours entraîné pour revenir au plus tôt.
"Je me suis battu pour revenir et les gens autour de moi m’ont aidé à revenir au plus vite. Nous savions que ce n’était qu’une question de temps mais des fractures aux vertèbres prennent du temps à se remettre et ceci dit, il ne m’a fallu que 10 semaines, j’en suis satisfait. Je pense que les gens ont réalisé mes blessures quand j’ai publié les photos de ma convalescence après Bahreïn".
Comme Toro Rosso l’an dernier, Sauber paie déjà le prix de l’utilisation de l’ancien moteur et compte tenu du rythme de développement, il se pourrait que les difficultés soient encore plus importantes que celles vécues par l’équipe italienne l’année dernière.
"Je ne pense pas, nous avons évidemment un désavantage qui sera plus important dans la deuxième partie de la saison mais je pense que nous pouvons faire de gros progrès. Nous verrons comment se déroule la saison mais je suis sûr que tout le monde dans l’équipe fait du très bon travail et j’espère que nous pourrons marquer quelques points" conclut Wehrlein.