Avant de commencer sa toute première saison en Formule 1, Pascal Wehrlein a roulé en DTM. Se retrouver dans cette discipline lui a été profitable puisqu´il a réussi à battre un record de précocité en devenant le plus jeune champion de la discipline en 2015.
Même si le pilote a réussi à réaliser une partie de son rêve en parvenant à intégrer la très sélective catégorie reine, il se rappelle des bonnes choses vécues en DTM.
« Ce qui me manque le plus, c´est de pouvoir être suffisamment compétitif pour gagner des courses. Je m´entendais très bien avec mon équipe. Ce serait génial de pouvoir emmener avec soi ses mécaniciens et ses ingénieurs dans d´autres séries. »
Pour quelqu´un qui veut accéder à la Formule 1, le choix de rouler en DTM n´est pas très courant et peut même s´avérer risqué. C´est plutôt le GP2 qui est considéré comme l´antichambre de la catégorie reine. Wehrlein explique son choix.
« À la fin de la saison de Formule 3, il a fallu faire un choix pour l´année suivante. Soit je refaisais une année en Formule 3, soit j´allais en DTM. Il n´était pas possible pour moi d´aller en GP2 en 2013 et 2014, car mon budget n´était pas suffisant pour cela. Un de mes rêves était de rouler un jour pour Mercedes et c´est la raison pour laquelle je me suis orienté vers le DTM. Pour pouvoir me retrouver dans un cockpit de Formule 1, la condition était la suivante : je devais devenir champion de DTM. »
L´Allemand sait pourquoi le DTM n´est pas le choix favori des pilotes qui désirent aller par la suite en Formule 1.
« En DTM, la voiture se comporte bien différemment d’une monoplace alors il faut s´habituer. C´est aussi très difficile de revenir dans une monoplace après. Je me rends compte aussi qu´il me manque une certaine expérience : je ne connais pas la majorité des circuits en F1. Si j´avais été en GP2, je connaîtrais déjà la plupart des tracés. »
Mais il reconnaît que cette expérience fut une bonne chose pour sa carrière. « Sans le DTM, je ne serais jamais arrivé en Formule 1 ! » conclut-il.