La FIA, la FOM et les équipes se sont mises d’accord hier, lors de la réunion du Groupe Stratégie à Genève, pour entamer le chantier de la simplification des règles sportives en Formule 1.
Et parmi les sujets prioritaires, celui des pénalités, souvent incomprises par les fans, figurait en haut de la liste tout comme celui de la constance des décisions. L’idée d’un commissaire permanent a de nouveau été évoquée.
Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, estime qu’au delà de ça, il sera difficile de simplifier de manière drastique le règlement.
"Nous avions un petit livre pour les règles dans les années 70 et 80. Mais depuis, malheureusement, le sport est devenu bien plus complexe," déclare le Britannique.
"Toutes les règles concernant le pilotage pourraient être résumées ainsi : les pilotes doivent rouler en faisant attention à la sécurité. Mais écrire une règle aussi simple que ça laisse le champ libre à toutes les interprétations. Qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Peut-on faire ci ou ça ?"
"Personnellement, je trouve qu’il est peu probable que les règles deviennent plus simples, parce que nous avons un sport complexe et c’est une réalité. C’est comme cela qu’il s’est développé lors des 20 dernières années."
Whiting est celui qui a proposé l’arrivée d’un commissaire permanent et a soumis une lettre aux équipes, à signer et à renvoyer à Jean Todt.
La gestion du Grand Prix du Brésil a aussi été évoquée. Whiting a justifié sa décision de mettre une 2e fois un drapeau rouge dimanche.
"La pluie changeait constamment d’intensité. Les pilotes devant voulaient courir, bien entendu, parce qu’ils avaient la meilleure visibilité. Mais la plupart des pilotes nous disaient que les conditions étaient très mauvaises."
Whiting estime que les meilleures informations, les plus impartiales, ont été fournies durant la course par Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat.
"Ce sont eux qui nous ont donné les informations les plus importantes et les conseils les plus neutres."