Charles Leclerc avait admis sa surprise, comme beaucoup d’observateurs et de consultants pendant le Grand Prix du Japon, que Kevin Magnussen et sa défense autoritaire n’aient pas été sanctionnés par une pénalité.
Le pilote Sauber s’est décalé pour dépasser le pilote Haas mais ce dernier a fait de même. En pleine aspiration, le Monégasque a percuté l’arrière de la VF-18 et a subi des dégâts au niveau de son aileron avant. Le Danois a lui crevé (photo).
Cette manoeuvre qualifiée de "stupide" par Leclerc, semblable selon lui à ce qui a été pénalisé à Spa en 2016 entre Max Verstappen et Kimi Raikkonen, a pourtant été classée sans suite par les commissaires de la FIA.
Pourquoi donc ? C’est le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, qui a été pressé de s’expliquer dans son désormais traditionnel briefing d’après-course. Selon lui, le décalage de Magnussen n’était pas une réaction à celui de Leclerc.
"Il faut analyser les images de manière très précise et vous verrez que, effectivement, Kevin ne bouge par alors que Charles se rapproche de plus en plus."
"Mais Kevin décide d’aller sur la droite au même moment, à un dixième près, que Charles. Il est donc impossible de dire que Kevin l’a bloqué. Il a pris cette décision avant, le temps de réaction entrant en jeu."
"Il faut vraiment regarder cela plusieurs fois et analyser en détail la vidéo. C’est juste malchanceux et c’est ce que les commissaires ont logiquement conclu."