Malgré la pénalité infligée à Sebastian Vettel pour non respect des drapeaux rouges en essais libres à Austin, et les protestations qu’elle a soulevées chez ses rivaux, qui ont eux-mêmes trouvé cette sanction exagérée, Charlie Whiting ne souhaite pas revoir la règle qui a pénalisé l’Allemand.
"J’ai de la compassion évidemment car c’est une grosse pénalité" reconnaît Whiting. "Le précédent a été établi cette année en Australie avec Daniel Ricciardo, et les commissaires ont essayé de suivre ce précédent."
"Seb a pris 28 secondes pour revenir au temps de référence, ce qui est long honnêtement. C’est normalement sous les 10 secondes, soit moins d’un mini-secteur. Nous avons une boucle à chaque poste de commissaires, donc ici on en a 20. On regarde en temps réel, on voit bien ce qui se passe, on sait quel est le temps de référence et si le temps du pilote est positif, c’est vert, sinon c’est rouge."
Il explique que c’est exactement le même principe qu’un autre système de neutralisation des courses : "Ce n’est qu’une extension des règles que nous appliquons à la voiture de sécurité virtuelle et à la voiture de sécurité. Ce que les pilotes doivent maintenant faire sous le drapeau rouge, c’est exactement ce qu’ils font depuis des années sous VSC et SC."
"Ils suivent une vitesse qui a été envoyée à leur tableau de bord, ils ont un temps de référence et ils doivent rester positifs à ce temps de référence, c’est-à-dire plus lent. Et Seb ne l’a pas fait."