Charlie Whiting ne veut pas tout bouleverser avec l’arrivée des ailerons avant simplifiés l’an prochain. Le directeur de course de la FIA pense que le DRS doit être gardé en l’état, alors que la facilité à se suivre et potentiellement à dépasser, puisque l’aileron arrière sera plus large, devrait le rendre très utile.
Trop ? Ce n’est pas l’avis du Britannique, qui refuse de penser à un système limité dans son temps et dans son nombre d’utilisations. En effet, certains championnats comme l’ancienne FR V8 3.5 ou le DTM ont un DRS, mais il n’est autorisé qu’un certain nombre de fois, comme le push-to-pass en IndyCar.
"Ce n’est pas la manière dont nous voulons que le DRS fonctionne" explique Whiting. "Je sais qu’il y a des avis partagés sur la présence même du DRS mais je pense que ça fonctionne très bien pour nous. Je ne comprends pas pourquoi nous devrions donner à chacun l’opportunité de se défendre, cela irait à l’encontre même du système, mais c’est ma vision des choses."
Il réfute également l’idée que le DRS rendrait les choses trop faciles : "Ce n’est pas simple de se mettre dans la distance requise pour réellement effectuer un dépassement. On le voit régulièrement, ce n’est pas simple."
"Cela semble parfois simple mais c’est quand il y a une réelle différence de performance entre les voitures. Si l’on a des voitures aux performances similaires, ce qui est souvent le cas, il faut que le pilote travaille dure pour passer une autre voiture. Pour moi, ça doit rester tel que c’est actuellement."