Ce que McLaren aime en Lewis Hamilton, c’est son agressivité en piste, que ce soit pour gagner une course ou pour défendre une troisième ou une quatrième place. Le pilote britannique ne baisse jamais les bras.
Mais de nos jours, il faut parfois ronger son frein en course afin de ne pas détruire ses pneus et Lewis Hamilton ne semble pas s’habituer aussi rapidement que d’autres à cette nouvelle donne.
"Nous voulons que Lewis attaque, mais parfois ce n’est pas payant," affirme Martin Whitmarsh, le directeur de l’équipe McLaren. "Son rythme était bon en fin de course, mais les pneus sont très délicats de nos jours et lorsque vous bataillez avec d’autres pilotes, y compris avec votre propre équipier, vous les endommagez. Dans une course aussi critique, ce ne sont pas des choses à faire."
Lewis Hamilton est conscient de son erreur. "Si je n’avais pas endommagé mes pneus en début de course, nous aurions terminé la course plus près des premiers. Une course ne se gagne pas dans les deux premiers virages. C’est de ma faute, car j’ai été impatient, mais j’ai quand même fait une belle remontée," déclare le pilote britannique.