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Whitmarsh : Je n’ai jamais regretté d’avoir rejoint McLaren

L’équipe a grandi sous ses yeux

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Martin Whitmarsh, ancienne figure emblématique en Formule 1, a refait surface en tant que directeur exécutif de l’équipe de voile Ben Ainslie Racing après son éviction de McLaren en 2013.

Alors qu’il occupait un poste à British Aerospace en tant qu’ingénieur d’analyse structurelle puis directeur de fabrication, Whitmarsh avait été approché et débauché par Ron Dennis de McLaren en 1989 pour y passer les 25 années suivantes, officiant notamment en tant que PDG du groupe McLaren et directeur de l’écurie de Formule 1. Le Britannique nous fait part de ses souvenirs.

« Ce ne fut pas un changement de cap logique. Mais c’était une offre que je ne pouvais pas refuser. Tout le monde a pensé que j’étais fou de quitter mon travail, où je rencontrais un certain succès dans une grande entreprise avec des milliers de gens sous ma supervision, pour rejoindre une petite équipe. Mais je ne l’ai jamais regretté. »

D’une centaine d’employés, Whitmarsh a vu McLaren grandir jusqu’à atteindre les 3000 personnes et son chiffre d’affaires grimper de 19 à 650 millions de livres.

« Nous avons fait grandir McLaren au sein de la Formule 1 mais avons également réalisé que la course était un business changeant et que, si nous voulions perdurer, il fallait nous diversifier et utiliser nos technologies, nos capacités et en fin de compte notre marque pour générer toute une gamme d’affaires différentes. »

«  C’est ainsi que nous avons fondé les entreprises de voitures, de technologies appliquées et d’électronique McLaren, entre autres. Ce fut un changement assez significatif par rapport à la simple écurie que j’avais rejointe, une voie nouvelle et trépidante. »

« Il fallait nous assurer d’y parvenir et de gagner. Dans ces milieux, pour engranger de la confiance et gagner en crédibilité, il faut être bon dans votre cœur de métier et développer un potentiel technique au fur et à mesure. »

«  L’étape suivante est de se dire ‘OK, nous avons une entreprise qui fonctionne bien avec une bonne technologie, mais comment peut-on en tirer de l’argent ? Comment convertir ces opportunités en plus-values pour les actionnaires ?’ »

« Chez McLaren, nos premiers développements étaient majoritairement techniques, nous vendions des services. Nous en sommes ensuite arrivés à un point où notre marque a commencé à être reconnue. Nous sommes dans un monde où les marques ont leur importance, et si vous voulez vendre aux particuliers comme aux entreprises, il vous faut la marque. »

Et Whitmarsh de conclure qu’il entrevoit les mêmes opportunités pour Ben Ainslie Racing : « la Coupe de l’America est une plateforme fantastique à partir de laquelle cette équipe peut démontrer sa maîtrise des technologies de pointe, sa performance et sa capacité à s’organiser efficacement. »

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