Martin Whitmarsh a mis la pression sur ses ingénieurs à l’usine de Woking : la McLaren MP4-28 a progressé à Sepang mais c’est encore loin d’être assez pour le patron. D’ici la Chine, la voiture sera transformée.
"Je leur ai déjà dit qu’il y avait besoin d’un gros coup de push de travail alors ils ont intérêt à avoir déjà commencé à trouver des solutions," lance Whitmarsh avant de rentrer en Europe constater l’avancée du travail.
"Nous avons fait des progrès ici sur la piste en Malaisie mais il nous en faut beaucoup plus à l’usine. Nous sommes maintenant convaincus que la voiture n’est pas à la hauteur de son potentiel et que ce n’est pas de la faute de nos pilotes, qui font un excellent boulot."
"En Chine nous devons continuer à progresser, nous ne sommes clairement pas au niveau attendu. Il y a donc beaucoup de travail pour nos ingénieurs... et ce travail doit surtout être fructueux," ajoute-t-il.
Whitmarsh a admis être partagé entre joie et amertume après Sepang.
"Si on m’avait dit jeudi qu’on serait dans le rythme des meilleurs, je pense que je me serais mis à faire des bonds partout. Mais après la course je ne me sens plus comme ça, je suis plutôt amer d’avoir perdu la 5ème place, qui était facilement à notre portée, et peut-être même le podium si on avait pu pousser les Mercedes."
"Nous avons appris sur notre voiture, c’est positif, mais comme je veux plus, je ne suis pas aussi positif que je devrais probablement être."