Jenson Button était particulièrement désespéré à l’arrivée du Grand Prix du Canada durant lequel il n’a jamais été en mesure de se battre pour les points alors que dans le même temps, son équipier Lewis Hamilton remportait la victoire.
Comment l’équipe McLaren peut-elle expliquer cet écart invraisemblable entre ses deux pilotes, notamment à Montréal ?
"Jenson a remporté la victoire en Australie et son talent ne s’est pas évaporé en l’espace de sept courses," commente Martin Whitmarsh, le patron de l’équipe McLaren. "Il a eu un mauvais week-end au Canada à cause de quelques problèmes de fiabilité le vendredi. Nous ne lui avons pas donné la bonne voiture, celle-ci endommageait trop ses pneus arrière et ils sont incroyablement fragiles. Il avait probablement une géométrie et des réglages de suspension différents par rapport à Lewis. Si nous avions eu l’occasion de tester ces réglages le vendredi, nous en aurions appris beaucoup plus. Au lieu de ça, c’est en course que nous les avons découvert et il était trop tard."
Lorsque Lewis Hamilton s’était retrouvé en difficulté avec ses réglages en début de saison, Jenson Button lui avait offert les siens. Est-ce que l’inverse est aussi vrai ?
"C’est exact," confirme Whitmarsh. "C’est de cette façon que notre équipe fonctionne. Les deux pilotes ont beaucoup de respect l’un pour l’autre et c’est ce qui est génial dans notre équipe. Nous partageons toutes les données des deux voitures et des deux équipes."
Jenson Button a-t-il désormais besoin de remporter une victoire lors des deux ou trois prochaines courses pour rester dans la bataille pour le titre ? "Je ne pense pas qu’il a besoin de gagner, mais je pense qu’il doit remonter dans la hiérarchie et être compétitif à l’avant. C’est un championnat au bout duquel le vainqueur aura probablement un petit nombre de victoires, mais entre ces victoires, il faudra signer constamment de bons résultats," ajoute Whitmarsh.