Les têtes d’affiche du championnat 2012, Red Bull et McLaren, constatent qu’après huit courses c’est bien Fernando Alonso, avec une Ferrari F2012 en progrès constants mais toujours derrière les RB8 et les MP4-27 en termes de performance pure, qui mène dans la course au titre.
Une situation sur laquelle peu de personnes auraient misé à la sortie des essais hivernaux et de la première course de l’année à Melbourne. L’ensemble des courses a d’ailleurs été fortement imprévisible jusque-là et cela a servi de leçon à Martin Whitmarsh.
"C’est très, très difficile de savoir ce qui va se passer. La forme des uns et des autres change à chaque course. Je pense que tout le monde va arrêter de faire des pronostics pour cette saison. Nous les premiers. Alors nous devons accepter d’arriver sur chaque course en ne visant pas ouvertement la victoire mais juste de faire le meilleur boulot possible. C’est comme cela que nous allons aborder Silverstone."
Même son de cloche pour Christian Horner, qui peut tout de même miser sur une RB8 qui a montré une certaine supériorité sur un tour lancé lors des derniers Grands Prix et sur un rythme en course impressionnant à Valence, avant que Vettel ne soit contraint à l’abandon.
"Il est devenu plus facile de prédire la météo que le résultat d’une course de F1. C’est un peu le monde à l’envers. Pour la prochaine course, à Silverstone, c’est un tracé bien différent qui nous attend. Alors j’ose prédire une chose : on aura de la pluie ! Comme l’an dernier. Fernando avait été rapide là-bas mais cette année nous avons une voiture plutôt bonne dans toutes les conditions. Comme on l’a vu, cela ne suffit par pour garantir la victoire mais je nous vois plutôt à l’aise là-bas. Nous ne sommes pas encore à la mi-saison, beaucoup de choses peuvent encore se passer."