Martin Whitmarsh a indiqué avant de s’envoler en Australie qu’il ne savait pas où situer McLaren dans la hiérarchie de ce début de saison. Comme les autres équipes ou pilotes, il pense que les essais hivernaux n’ont livré aucune vérité avant le premier Grand Prix.
"La vraie réponse c’est que je n’en ai aucune idée. Vous essayez d’en tirer plus des analyses des ingénieurs mais le passé a montré que les essais n’étaient jamais un vrai guide des forces en présence. D’autant plus que les températures froides, et la grande usure des pneus qui en a découlé, ont brouillé les cartes," déclare le patron de McLaren.
"Les gens ont testé différentes choses mais sans aucun doute Mercedes a progressé. On peut penser que les protagonistes habituels, Ferrari, Red Bull et nous, seront raisonnablement compétitifs. Mais on ne sait jamais, peut-être qu’on se voile la face et que des surprises émergeront," ajoute-t-il.
La course au développement sera de toute façon essentielle. "Nous ne saurons qu’en novembre si nous avons fait du bon travail pour développer notre MP4-28 course après course. Nous nous sommes donnés de la marge en changeant pas mal de choses, cela nous coûtera peut-être en début de saison mais je pense, j’espère, que cela paiera pour la fin."
Contrairement à Red Bull, Mercedes, Lotus ou Sauber, McLaren ne s’intéresse pas au DRS passif pour le moment. "Nous avons un certain nombre de ressources et ce système est assez limité. Nous surveillerons ce que feront nos concurrents en la matière, Red Bull notamment, mais nous ne sommes pas actifs sur ce sujet pour le moment. Cela ne veut pas dire que nous l’excluons."