Avec le cinquième budget du plateau seulement, Williams est parvenue comme l’an dernier à arracher la troisième place au championnat constructeurs, d’excellents résultats après une période de disette débutée en 2005.
À l’époque, son motoriste BMW reprochait à l’équipe anglaise d’être incapable de produire une voiture capable de triompher et Williams accusait à son tour le moteur d’être trop peu performant. Suite une séparation inévitable, l’écurie ne parvenait à décrocher qu’une victoire et trois podiums jusqu’en 2013.
Mais en 2014, après avoir recruté du personnel comme le directeur technique Pat Symonds et signé un contrat à long terme avec Mercedes, Grove est de retour sur les podiums et sa directrice adjointe, Claire Williams, s’avoue satisfaite de la situation.
« J’accorde vraiment beaucoup d’importance à notre indépendance. Personne ne peut nier que l’appui financier d’un constructeur est essentiel, mais à moins que nous ne comprenions et respections mutuellement limites, forces et faiblesses de chacun, ce serait très difficile de faire en sorte que ça fonctionne, surtout avec une culture d’équipe comme la nôtre, » dit-elle à Autosport.
« J’aime la structure que nous avons pour le moment, mais ça ne veut pas dire que je n’apprécierais pas qu’un constructeur se tourne vers nous pour nous proposer de mettre un partenariat en place. Et si les deux parties y trouvaient leur compte, cela nous propulserait dans la catégorie supérieure. »
« Nous ne sommes pour le moment qu’une équipe cliente, mais nous entretenons d’excellentes relations avec Mercedes. Ce partenariat est aussi solide que possible, alors nous en sommes très heureux. »