Si Williams a traversé une période de disette avant l’introduction des V6 turbo hybrides, l’écurie de Grove a bien remonté la pente depuis, avec notamment sa 3e place au championnat des constructeurs l’an dernier. Des résultats qui s’expliquent de plusieurs façons, selon la directrice adjointe Claire Williams.
« Nous poussons toujours chaque membre du personnel de Williams à innover et, pour y parvenir, nous leur offrons un environnement de travail avec une paperasserie minimale, de même que nous nous passons de managers intermédiaires qui demanderaient approbation et signature pour ceci ou cela. »
En tant qu’entreprise familiale tout de même titrée à 16 reprises en Formule 1, Williams a souvent dû composer avec un budget limité. En comparaison, ses ressources 2015 s’élèvent à 115 millions de livres, soit environ le tiers de Ferrari. Et les récentes années ont fait figure de test décisif, que Williams estime avoir réussi avec bio.
« Tout le monde est témoin de nos réussites et échecs, ce qui rend notre entreprise très inhabituelle. Et si 100 millions de gens qui assistent à votre succès est une source de motivation incroyable pour l’équipe, cela peut aussi se retourner contre nous si les choses se passent mal. Quand c’est le cas, il est extrêmement difficile de redresser votre écurie, mais la culture d’équipe et la motivation sont des clefs en F1. En 2013, nous demandions à tout le monde de faire son travail semaine après semaine pour n’obtenir finalement qu’une 15e place à l’arrivée. Mais nous avons heureusement une culture fantastique qui nous a permis de revenir au calme une fois la tempête passée. »