L’équipe Williams se prépare à débuter sa troisième campagne avec le moteur Mercedes et avec son duo de pilotes actuels, pour une ère qui aura marqué le renouveau de l’équipe après de nombreuses saisons difficiles. Ayant terminé deux fois à la troisième place du championnat constructeur, l’objectif pour elle sera désormais de gravir une nouvelle marche, et ce dès Melbourne.
"L’Australie est toujours un bon endroit pour démarrer la saison car c’est un pays fantastique et tout le monde aime s’y rendre, puis c’est une course où tout peut arriver" explique Felipe Massa. "J’ai hâte de débuter cette nouvelle saison et j’espère que nous pourrons commencer aussi bien que l’année dernière. Le plus important est que notre voiture soit compétitive dès le début, je suis plutôt optimiste et je pense que cette première course sera bonne, comme le reste de la saison".
Un enthousiasme partagé par Valtteri Bottas, impatient d’en découdre : "Melbourne est une belle ville, j’adore y aller parce que les gens y sont gentils et la météo est souvent bonne. C’est excitant pour tout le monde car la saison reprend, mais j’aime aussi le circuit, pour moi c’est l’un des meilleurs de tout le calendrier. Je n’avais pas pu courir à cause d’une blessure au dos l’année dernière donc je veux commencer la saison avec un bon résultat".
Pat Symonds ne minimise pas les défis que représente le circuit de Melbourne, compte tenu de son caractère urbain et non permanent, ainsi que par le tracé même.
"C’est toujours bon de revenir à Melbourne. C’est un vrai test pour les équipes et les pilotes puisque l’on passe du mode ’essais privés’ à de la vraie compétition. Le circuit est un défi pour les ingénieurs, l’entrée du premier virage était bosselée par le passé même si le resurfaçage effectué devrait améliorer les choses. Le changement de vitesse à haute direction entre les virages 11 et 12, pour lequel il faut une voiture agile, ainsi que la faible adhérence du début de week-end qui change jusqu’au dimanche, nous oblige à chercher des réglages qui donnent de l’adhérence à basse vitesse et de la stabilité à plus grande vitesse. Nous pensons avoir une bonne base de travail pour pouvoir accomplir ces défis et faire un bon résultat" conclut-il.