L’équipe Williams avait bien attaqué le week-end belge, avec des essais et une séance de qualification encourageants, mais a pris l’eau en course.
Le team s’est rapidement trouvé privé de Rubens Barrichello. Le Brésilien a ruiné le 300ème GP de sa carrière en allant percuter Fernando Alonso dans le premier tour, après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en freinant sur une plaque d’humidité.
« Malgré mon expérience, il était très difficile de savoir à quel point la piste était mouillée pour le premier tour, mais elle était trempée quand je suis arrivé à Blanchimont. J’étais en train de fermer la porte devant Rosberg et, même si j’ai freiné assez tôt, ce ne fut pas suffisant pour arrêter la voiture. Je suis allé droit sur Alonso et j’en suis désolé », expliquait le Brésilien.
Les espoirs du team reposaient alors sur Nico Hulkenberg, mais des soucis mécaniques ont rendu les arrêts aux stands délicats pour l’Allemand. Les conditions changeantes ont amené les ingénieurs du team à revoir sans arrêt la stratégie pneumatique et, malgré plusieurs paris, Hulkenberg n’a pu faire mieux que 14ème.
« Assez tôt dans la course, j’ai eu un problème qui a rendu la voiture très difficile à contrôler. Nous avons fait un arrêt imprévu, mais le moteur s’est arrêté et il a fallu le redémarrer. Du coup, j’ai perdu des places et j’ai dû gérer la pluie sans certains systèmes, ce qui m’a valu plusieurs têtes à queue. Nous avons pris quelques paris avec les pneus, à la fin, pour essayer de sauver quelque chose », indiquait-il.