Fraichement nommé à la tête de l’écurie Williams, Adam Parr a indiqué que la stratégie ne changerait pas pour les années à venir. Elle souhaite garder son indépendance et en profiter, tout en essayant de retrouver un partenariat avec un grand constructeur comme elle l’a fait ces dernières décennies avec Renault, Honda ou BMW.
Voilà six saisons que l’équipe n’a pas gagné un Grand Prix. Mais pas de quoi remettre tout en question. "Nous ne sommes pas à la recherche active d’un partenaire pour le moment. Nous sommes indépendants et nous en sommes heureux. J’admets toutefois que les temps où nous étions liés à un grand constructeur ont été les meilleurs pour la performance."
"Sur le long terme, c’est le meilleur modèle pour une équipe comme la nôtre de retrouver ce type de partenariat : un constructeur qui fournit en plus des moteurs une belle somme d’argent pour courir. C’est la route que nous devrons retrouver un jour, certainement," explique Adam Parr.
A Silverstone, le patron de Lotus et d’AirAsia, Tony Fernandes, a avoué qu’il avait cherché à racheter Williams avant de faire revivre le nom de Lotus en F1. "Nous avons cherché à acquérir des parts dans Williams mais cela ne s’est pas fait," admet-il.
Frank Williams et Patrick Head tiennent encore beaucoup à leur "bébé". Ils ne vont pas le lâcher si facilement. Si Parr représente l’avenir de l’équipe, Williams et Head restent pour le moment les actionnaires majoritaires et les grands patrons, la retraite ce sera pour plus tard...