C’était dans l’air du temps, c’est désormais acté : Force India a dépassé Williams au classement des constructeurs et pointe à la 4e place. Au Grand Prix de Belgique, Force India a inscrit 22 points, tandis que Williams n’en marquait que 5, puisque Valtteri Bottas a terminé 8e et Felipe Massa seulement 10e.
Pour Rob Smedley, le directeur de la performance, la course fut donc « décevante » avec « si peu de points à l’arrivée. La clef de la course pour nous était la voiture de sécurité après l’énorme accident de Kevin Magnussen qui a endommagé la barrière. Nous pensions que ce serait un drapeau rouge et avons calqué notre stratégie sur cela, cependant le drapeau rouge n’est pas sorti très rapidement, et nous avons donc fait rentrer Valtteri. Le drapeau rouge est cependant arrivé, comme prévu. Néanmoins, à ce stade, il avait ruiné notre course. A partir de là, notre après-midi s’est déroulé comme si nous n’avions simplement pas le rythme pour progresser. » Le drapeau rouge ne doit en effet pas occulter le manque de compétitivité général de Williams face à ses concurrents directs.
Pour Valtteri Bottas, la journée fut aussi « décevante. C’est dommage que nous ayons gâché l’opportunité que nous avons eue au début de la course. Nous étions dans une position formidable après le départ et ensuite la voiture de sécurité est rentrée. Nous aurions dû rentrer immédiatement. Nous avons ensuite perdu de nombreuses positions. Nous avons essayé de tirer le maximum de la voiture que nous pouvions après cela, et je suis content que nous ayons pu au moins ramener quelques points à la fin, mais dans l’ensemble, c’était décevant. »
Felipe Massa a de son côté mis fin à une série de quatre résultats blancs, mais il ne peut se satisfaire d’une maigre 10e place : « C’était une course très difficile. Essayer de préserver les pneus jusqu’à la fin et vérifier la pression des pneus pendant que nous courions était ardu. C’était difficile de rester assez longtemps en piste. Quand les pneus étaient au rendez-vous, nous nous battions pour une position formidable mais ensuite, les pneus ne répondaient plus, donc nous ne pouvions simplement plus nous battre. »