Dimanche se tiendra la 11e édition du Grand Prix de Bahreïn, qui s’annonce moins chaude que la torride course de Malaisie. Mais les pneus ne seront pas épargnés pour autant par l’asphalte abrasif de la piste de Sakhir. Williams s’apprête ainsi à relever le défi du circuit du désert.
« Après un week-end plus frais en Chine, commence Rob Smedley, responsable de la performance, nous revoilà dans des conditions chaudes à Bahreïn. C’est un circuit fantastique qui exige une grande motricité et où les ingénieurs doivent faire face à un défi : s’assurer que la voiture est compétitive en qualifications tout en étant économe en pneus arrière pendant la course. Il est en effet primordial de bien gérer leur température. »
« Au début du week-end, poursuit le Britannique, la piste est assez sale et use davantage les pneus, mais son état s’améliore par la suite. Les fans viennent de tout le Moyen-Orient et adorent les sports mécaniques, et nous sommes donc impatients de nous rendre sur le circuit. »
Auréolé de deux victoires ici en 2007 et 2008, Felipe Massa revient avec plaisir à Sakhir.
« La course à Bahreïn est la première épreuve nocturne de la saison et c’est un endroit spectaculaire. J’ai toujours de bons souvenirs des circuits où j’ai gagné, et j’ai pu le faire deux fois ici. J’espère que notre voiture pourra montrer son véritable rythme et profiter de sa vitesse de pointe dans les longues lignes droites. La piste et les infrastructures sont excellentes ici, ce qui est fort plaisant. »
« L’an dernier, ce fut une bonne course, juge quant à lui Valtteri Bottas. Le tracé offre des possibilités de dépassement mais les pilotes doivent s’y employer. La surface du circuit est assez abrasive, et par conséquent il faut en priorité gérer ses pneus. Il arrive ainsi que les voitures les plus rapides se retrouvent en peloton, et il va falloir saisir toutes les opportunités de dépasser. »