Ferrari, Mercedes et bientôt Red Bull et McLaren : ces quatre grandes équipes sont des équipes d’usine ou directement soutenues par un constructeur automobile. Ce n’est pas le cas de Williams, de retour dans la cour des grandes cette année. Est-ce un handicap pour le futur, pour viser le titre mondial ? Pas vraiment selon Rob Smedley.
"Notre équipe se doit d’avoir l’ambition de gagner le championnat du monde," commente le responsable de la performance de Williams.
"Nous ne sommes certes pas une équipe d’usine mais Red Bull l’est-elle vraiment ? Mercedes l’est, Ferrari aussi, parce qu’ils font tout sous le même toit mais quand vous regardez les chemins divergents de ces deux équipes, c’est la preuve qu’être une équipe d’usine ne garantit pas la victoire et les titres," ajoute Smedley, en référence au parcours peu glorieux cette année de la Scuderia, son ancienne équipe.
"Nous devons avoir comme objectif des titres mondiaux et remettre Williams à sa place parmi les top teams. Nous ne devons pas nous contenter d’être la meilleure des autres. Nous avons déjà réalisé cela, il nous faut donc aller plus loin."
Sa patronne, Claire Williams, tient heureusement le même discours.
"C’est l’objectif de tous les changements que nous avons mené dans l’équipe depuis l’année dernière. Nous voulons gagner des courses, en gagner davantage ensuite régulièrement puis viser les titres. Avoir le moteur Mercedes cette année a été un coup d’accélérateur à nos ambitions. Nous avons de très bonnes relations avec Mercedes et sommes très heureux du service qui nous est fourni."