Juste après le Nurburgring, les équipes enchainent avec le Hungaroring, un tracé très lent qui nécessite des appuis aérodynamiques maximums comme à Monaco. Pour l’équipe Williams, il faudra essayer d’améliorer le maigre score de 4 points.
"Budapest est un circuit avec beaucoup de virages lents et la surface est très bosselée. Vendredi, nous aurons une nouvelle carrosserie à tester qui doit améliorer le refroidissement et sera une base pour la conception de notre prochaine FW34. Après les comparaisons effectuées au Nurburgring avec et sans le KERS, nous avons décidé de le remettre en service sur les deux voitures," explique Sam Michael, le directeur technique.
Rubens Barrichello retrouve un pays qu’il apprécie beaucoup. "C’est un circuit lent mais il peut causer quelques surprises. J’y ai déjà gagné par le passé et j’ai hâte d’y courir à nouveau. Bien entendu les dépassements y sont plutôt difficiles mais avec le DRS cela pourrait être un peu plus facile. J’aime beaucoup la Hongrie, j’installe mon motorhome à 20 kilomètres de la ville et mes enfants seront avec moi ce week-end."
Son équipier Pastor Maldonado y a aussi de bons souvenirs. "J’adore vraiment le Hungaroring, j’y ai gagné la course principale de GP2 l’an passé. Le circuit est si lent qu’il nous faudra certainement beaucoup changer les réglages pour s’y adapter. Je n’aime pas un virage plus qu’un autre mais la combinaison dans son ensemble. J’ai peur que ce soit encore un week-end difficile pour nous, cependant j’espère que nous pourrons continuer à faire progresser la voiture."