La pression et le stress vont de pair avec la gestion d’une écurie de Formule 1, et Toto Wolff est bien placé pour le savoir. Néanmoins, le directeur de Mercedes ne semble vouloir échanger sa place pour rien au monde.
« J’apprécie ce que je fais, et j’adore travailler avec tout le monde dans l’équipe, a ainsi déclaré Wolff sur le site officiel de la F1. Même si se rendre sur une course peut être stressant, je passe des journées formidables à peine ai-je posé le pied sur la piste. »
Et pour garder son entrain, l’Autrichien a sa recette : « je me suis toujours fixé des objectifs et je me motive pour les atteindre. Même faire face à des revers est une source d’inspiration pour le long terme. »
Mais Wolff est le premier à admettre qu’il ne restera pas éternellement à un poste aussi exigeant et qu’il finira probablement par aller voir ailleurs à la recherche d’autres buts après l’aventure Mercedes.
« Quand je n’aurai plus d’idées ou que je n’en tirerai plus assez de satisfaction, je m’arrêterai. Mais je n’en suis pas encore là. Et qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Mon expérience m’a montré que d’autres portes s’ouvrent, même si je ne peux pas dire dans quelles directions je cherche ces portes. Il me faut un travail intéressant et même stressant. Un autre gentleman, celui qui dirige la Formule 1, est de la même trempe. Nous faisons ce que nous aimons le plus, peu importe le stress. »
Quoi qu’il en soit, l’Autrichien ne semble pas prêt à prendre sa retraite au calme : « pas de culture de pommes de terre ni d’élevage de pigeons en vue. J’ai 44 ans et j’apprécie ce que je fais. Peut-être que quand on vieillit, ce genre d’idée vous vient à l’esprit. Mais en vacances, je m’ennuie au bout de 48 heures ! »