Obtenir un 5e titre de champion du monde, égaler Juan-Manuel Fangio, ce n’est pas rien ! Et pourtant, au Mexique, Lewis Hamilton n’était pas particulièrement heureux de ce nouvel accomplissement de sa carrière.
Le Britannique, qui a pourtant lutté au plus haut niveau face à Sebastian Vettel, n’a pas sauté de joie partout dans le paddock et dans son garage, comme lors de ses précédents titres.
C’est Toto Wolff, son patron, qui le révèle et explique.
"Après le Grand Prix à Mexico, nous avons pu discuter en tête à tête. Et j’ai pu sentir qu’il n’était pas heureux sur le moment. J’avais devant moi un pilote qui venait d’obtenir un 5e titre mais qui n’était pas exubérant. Pourquoi ? Parce que nous n’avions pas réussi à sceller aussi, en même temps, le 5e titre de l’équipe," explique le directeur de Mercedes F1.
"C’est pourquoi il a été très prolixe sur les circonstances de cette course. Il voulait gagner le titre pour lui mais aussi que l’équipe soit assez bien placée pour avoir le titre également. Alors je lui ai dit que c’était juste une partie remise pour le Brésil."
Même s’il s’est beaucoup exprimé sur son 5e titre, durant toute la semaine qui a suivi la course, Hamilton reconnait aujourd’hui qu’il n’était pas totalement satisfait.
"Je n’ai pas vraiment ressenti l’esprit de ’la fiesta’ à Mexico parce que je savais que nous avions encore un autre championnat à gagner et que j’avais vraiment besoin de rester concentré pour l’équipe. Je suis vraiment allé au Brésil avec l’idée qu’il fallait finir le travail, pour elle," confirme le Britannique.
"Naturellement, la volonté de gagner est si forte pour tout le monde et les enjeux sont si élevés. Avec cette pression, vous pouvez faire des erreurs mais nous ne l’avons pas fait, ni l’équipe, ni moi."
"Je pense que notre relation en ressort meilleure que jamais," conclut Hamilton.