Chez Mercedes on se déclare prêt à respecter la gouvernance en place en Formule 1. Et si la majorité décide qu’il faut des changements importants sur les châssis et les moteurs, le constructeur allemand ne fera pas de blocage non productif.
"La gouvernance en place en Formule 1 permet de faire passer des changements de règles en 2017 avec la majorité à la Commission F1. C’est une réalité. Alors si vous jouez sur une ligne dure et que vous bloquez tout, vous allez finir par en payer le prix tôt ou tard," explique Toto Wolff, le patron de Mercedes en F1.
"Nous préférons avoir une attitude positive et favoriser le dialogue pour que de bonnes choses ressortent de la prochaine réunion du Groupe Stratégie (le 14 mai). Mercedes doit, comme les autres équipes, faire ce qui est bon pour le sport. C’est ce que nous essayons de faire, en lien avec les réalités économiques et commerciales."
Mercedes souhaite en effet que les coûts des changements soient maitrisés.
"Si cela représente des dépenses énormes, alors nous le signalerons très vite. Nous devons toutefois aborder ces discussions avec l’esprit totalement ouvert."
Les discussions les plus intenses tourneront évidemment autour des moteurs. Ecclestone pousse pour un V8 de 1000 chevaux, plus simple et moins cher. Les motoristes actuels veulent conserver le V6 mais en le poussant davantage pour atteindre ce niveau de puissance. Aujourd’hui, ils produisent entre 800 et 850 chevaux.
"Ce serait facile à faire en augmentant le flux d’essence maximal autorisé. Cela augmenterait la puissance mais aussi le bruit. Mais cela a tout de même un coût puisqu’il faudra renforcer les pièces des moteurs actuels pour tenir un tel niveau de puissance. Mieux vaut savoir le plus tôt possible quelle voie choisir pour 2017. Il est déjà presque trop tard pour penser à une autre solution que de ’booster’ les V6."