Qui doute de la supériorité des Mercedes à Monaco dans 10 jours ? Pas grand monde. Même à l’époque où Mercedes ne dominait pas la F1 comme cette année, l’équipe de Brackley y avait été très performante. La pole de Michael Schumacher en 2012 (avant sa pénalité) et la victoire de Nico Rosbere l’an dernier sont là pour le rappeler.
Mais Toto Wolff ne prend rien pour acquis sur ce circuit si particulier.
"Nous avons été les plus rapides à Monaco les années passées parce que nous n’avons pas été les plus rapides sur d’autres circuits plus conventionnels," déclare le patron de Mercedes Motorsport.
"Monaco est un circuit à très faible adhérence, qui dégrade très peu les pneus et cela nous permettait donc d’exploiter notre voiture. Tout cela n’est plus un problème aujourd’hui. Et le moteur n’est pas si important à Monaco. Alors tout est ouvert."
"Les gens disent que Monaco est toujours différent et si une voiture se révèle plus efficace sur ce circuit urbain, cela peut effectivement mener à un résultat différent. Nous avons gagné l’an dernier à Monaco et le but sera de toute façon de faire la même chose cette année."
Wolff admet qu’il se fera un peu moins de cheveux gris qu’à Bahreïn, lorsque ses deux voitures se battaient roue contre roue.
"Si nous sommes devant en qualifications, nous aurons les mêmes discussions que lors des autres courses. Mais Monaco est bien plus difficile en termes de dépassement donc je risque moins de voir mes voitures côte à côte. Ce sera moins stressant. Mais si les pilotes poussent trop, finir dans le rail est toujours possible..."