Mercedes a choisi de poursuivre avec le même duo de pilotes pour deux années de plus, en prolongeant Nico Rosberg pour 2017 et 2018.
Lewis Hamilton ayant également un contrat qui se termine à la fin de la saison 2018, les deux pilotes auront passé, si tout va bien, six saisons ensemble.
Pour Toto Wolff, le patron de Mercedes en F1, c’est une autre réussite à mettre à l’actif de son équipe.
"Nous voulions continuer avec les mêmes pilotes malgré toutes les difficultés que cela impose. Ce sont deux pilotes qui se battent pour le titre mondial, qui sont tous les deux très compétitifs. C’est une situation inhabituelle pour une équipe."
"C’est notre 4e année avec ce duo et, jusqu’à présent, durant l’histoire de la F1, aucune équipe n’a jamais réussi à gérer deux pilotes "leaders" aussi longtemps. Nous pouvons nous permettre de tirer un peu de fierté de ça."
Wolff reconnait aussi leur esprit d’équipe même si des fois ils ont tendance à l’oublier...
"Merci à tous les gars ! C’est ce qu’ils disent après chaque course qu’ils remportent. Mais nous savons bien que seul le titre pilote est important à leurs yeux. Nous voulons des pilotes agressifs dans nos voitures alors nous devons aussi accepter les particularités que cela impose."
L’Autrichien reconnait aussi que Mercedes tire un avantage de la différence de personnalités entre Hamilton et Rosberg.
"Nos deux pilotes attirent l’attention de manière différente, c’est bon pour la marque. Nous devons juste les calmer quand ils se rentrent dedans. Ils peuvent éviter ça comme ils l’ont démontré lors du départ en Hongrie."
Mercedes sait toutefois que la situation n’est pas parfaite.
"Une situation parfaite ce serait d’avoir deux pilotes leaders au même niveau, capables de gagner le titre sans générer la moindre controverse. Mais c’est une illusion. Ca n’existe pas. Nous avons opté pour cette philosophie parce qu’il y a des bénéfices pour l’équipe mais aussi des désavantages avec beaucoup de management à faire."
"Il y a toujours un gagnant et un perdant, il y en a toujours un qui sera heureux le dimanche et un autre qui sera malheureux."
"La relation entre eux change constamment, il y a des hauts et des bas mais, dans cette 4e année, cela se passe plutôt bien. Est-ce que ça va durer encore ? Je ne le sais pas. Peut-être qu’au bout de 6 ans nous dirons que nous ne pouvons plus le faire. Il sera peut-être temps de changer les pilotes ou la philosophie. Nous n’en sommes pas encore là mais c’est comme dompter un cheval sauvage : on peut y arriver ou ne jamais y arriver !"