Après la victoire de Mercedes au championnat constructeurs, Wolff déclare que les autres équipes essayent de faire bouger les choses pour empêcher Mercedes de rester au sommet !
"A peine avons-nous gagné le championnat que nous sommes déjà confrontés à des tsunamis qui viennent nous frapper de tous les côtés afin de rétablir la hiérarchie d’avant !" déclare-t-il.
La bataille principale à laquelle doit faire face Mercedes c’est l’histoire du dégel des moteurs demandé par Ferrari, Renault et même Honda.
Ces motoristes soutiennent que c’est la seule solution pour niveler les performances des voitures et ainsi améliorer le spectacle en piste.
Le paddock accuse Mercedes de ne pas agir dans l’intérêt de la F1 en bloquant le gel des moteurs. Wolff, lui, se sent un peu comme le "bad boy" de la situation...
"Absolument, un bad boy" déclare-t-il. "Mais c’est probablement la rançon du succès. On a pu le constaté avec Red Bull par le passé, ils sont passés d’une petite équipe plutôt cool à quelque chose de bien différent. Quand vous avez un bon élan avec vous c’est ce qui arrive."
"Mais nous voulons être fair-play et voulons respecter les règles. Il y a une gouvernance en place ainsi que des règles et il n’y a rien d’autre que nous voulons suivre."
Wolff ne voit aucune raison qui pourrait empêcher Mercedes de maintenir son taux de victoires les prochaines années.
"Quelqu’un a dit que les succès d’hier, ne font pas les succès de demain et c’est vrai. Vous ne pouvez pas vous reposer sur l’histoire et dire que c’est ce qui a toujours été, que c’est normal. Je n’y crois pas."
"La compétitivité en F1 a vraiment fait un bond incroyable, mais je pense que nous avons tout ce qu’il faut pour rester au sommet. Nous avons des gens compétents, nous avons toutes les ressources qu’il nous faut et évidemment nous avons deux super pilotes. Voici les ingrédients qu’il faut pour être au top."
"Mais nous devons être réaliste sur ce qu’on pourra attendre de ces prochaines années. Les bonnes choses ont une fin, mais nous sommes encore très loin de ça, je l’espère."