La saison 2018 de Formule 1 sera la plus longue de l’histoire, à égalité avec 2016, pour un total de 21 courses. Toto Wolff regrette l’incidence de la fatigue sur son équipe et estime qu’en ajoutant trop de courses, on perd un peu de l’aspect exclusif de ce qu’offre un Grand Prix.
"C’est difficile pour les membres de l’équipe. Non seulement ils ont 21 courses à disputer, mais ils ont un travail quotidien en plus" regrette Wolff. "C’est stressant en termes d’organisation et en termes individuels et je ne pense pas que l’on devrait aller au delà de 21 courses".
"Cela réduit un peu l’exclusivité de ces événements. Nous ne sommes pas spécialement enthousiastes en nous disant ’Super, faisons 21 courses voire plus’, la saison dernière comportait 20 courses et elle fut déjà difficile en termes d’organisation. Pour moi, c’est ce la stricte limite".
Wolff aime en revanche la manière dont est composé le calendrier car la plupart des courses lui plaisent. Paradoxalement, il n’a pas franchement le temps de découvrir les villes qui accueillent le championnat.
"J’aime toutes les courses car j’aime la compétition des week-ends de Grand Prix. Cela semble un peu ennuyeux mais quand nous arrivons le jeudi, nous allons directement sur le circuit puis à notre hôtel et ainsi de suite".
"Il y a des relations particulières avec certains circuits, la Malaisie va me manquer car on s’était fait des amis là-bas et c’est triste de ne pas aller à Kuala Lumpur. Nous revenons en Allemagne, c’est important pour Mercedes et nous espérons voir plusieurs collègues sur le circuit. Sinon, j’aime Monza, j’aime le style de vie italien, la ’Dolce vita’. C’est un Grand Prix particulier, quand on voit ces voitures rouler si vite dans le parc".
La Formule 1 va également faire son retour en France, au Castellet, sur un circuit qui n’est pas étranger à Wolff : "Je connais très bien le Paul Ricard car j’y ai couru moi-même. Il y a pire comme endroit en été que le sud de la France !"