Toto Wolff, le patron de Mercedes en Formule 1, a indiqué récemment que le nouveau règlement était l’occasion de bouleverser la hiérarchie, même si l’équipe de Brackley a de belles ressources pour conserver sa place de leader ou parmi les leaders.
L’Autrichien affirme au journal L’Equipe : "nous n’avons pas peur du changement. Mais nous sommes très vigilants à ne pas manquer un détail qui nuirait à la performance de notre monoplace."
"Nous ne serons toutefois certains de notre travail, comme nos concurrents, qu’à Melbourne. Et peut-être nous faudra-t-il attendre la Chine, voire Bahreïn."
"Toutes les écuries rêvent de trouver la faille. Et le redoutent aussi. Mais la dernière fois, il faut remonter à 2009 et au double diffuseur (de Brawn GP). Cela n’arrive pas tous les jours."
Une chose est sûre, Mercedes a fait tourner ses effectifs à plein régime ces derniers mois.
"Si l’on se repose en Formule 1, c’est que la défaite est déjà là. Même avec un titre, il faut, à chaque fois, tout remettre à zéro, chercher ce qui n’a pas fonctionné. Cette année, Mercedes est toujours aussi affamée et je suis très impatient de voir cette saison, passionné et curieux."
"On ne peut éliminer personne même si, je reste sur l’impression de l’année dernière, avec Ferrari et Red Bull comme principaux challengers. Toute équipe peut être dangereuse si elle arrive à trouver quelque chose que d’autres n’ont pas su utiliser."
"Avec un changement réglementaire aussi important que celui-là, on ne modifie jamais tout d’une année sur l’autre. La philosophie générale, chez nous, s’inspire de la saison précédente. Là-dessus, Lewis Hamilton bénéficie d’un avantage car il connaît la voiture, naturellement. Mais il lui faudra, comme à Valtteri Bottas, s’accommoder de nouveaux pneus et d’une aérodynamique profondément modifiée. Pour un nouveau pilote, c’est le meilleur moment pour s’intégrer. Lewis peut être surpris du comportement modifié de sa monoplace. Valtteri, lui, peut en profiter, même s’il arrive tardivement."