Les constructeurs et motoristes se sont réunis la semaine dernière pour discuter du futur de la F1 puisque la discipline réfléchit déjà à son prochain règlement, en 2021. Pour le directeur de Mercedes, cette réunion a tenu ses promesses.
"Il y avait du monde, que ce soient les fournisseurs actuels, ceux intéressés dans le futur ou encore les fournisseurs de ces fournisseurs, et la discussion a été positive" se remémore Wolff.
"Nous avons redéfini les priorités pour la prochaine génération de moteurs et tout le monde s’accorde sur le fond afin de réparer les erreurs qui ont été faites et d’aborder les sujets importants".
"La direction principale que nous avons évoquée est de ne pas déployer des budgets énormes pour réinventer une nouvelle fois ces moteurs. Il faudrait donc garder le concept de base avec un rapport poids / puissance similaire et une partie hybride. Il faudra qu’ils soient abordables pour toutes les équipes mais aussi pour les constructeurs qui se chargent de la fabrication".
"Il faudra revoir la qualité du son, sans pour autant sacrifier la partie hybride. Nous avons également discuté des parties qui pourraient être communes afin de réduire les coûts et de limiter la compétition dans d’autres zones du moteur".
Avec 37 entreprises représentées lors de cette réunion, c’est l’intérêt de neuf motoristes qui a été suscité durant ce rendez-vous. Un chiffre qui pourrait s’avérer trop important mais qui n’inquiète pas Toto Wolff.
"Il y avait de très bonnes entreprises à la table avec lesquelles nous avons travaillé ainsi que de très bons constructeurs indépendants, mais aussi des manufacturiers de l’automobile. Je ne saurais pas vous dire quel nombre de fournisseurs serait idéal. L’état actuel est plutôt bon avec quatre fournisseurs qui sont quatre grandes marques en Formule 1. Mais un soutien officiel d’un constructeur pourrait aider des équipes comme Red Bull et Williams donc je suis ouvert à d’autres arrivées".