Toto Wolff a rejoint Mercedes en tant que directeur d’équipe lors de la dernière évolution hiérarchique au sein de l’équipe et a mené d’une main de maître son équipe jusqu’au titre, en remportant 8 en 4 saisons.
Cela le place au niveau de Red Bull, juste derrière Ferrari sous l’ère Todt qui avait enchaîné 11 titres consécutifs en 6 saisons. Un accomplissement qu’il serait légitime de viser pour Wolff.
"J’ai un grand respect pour ce que Jean Todt a accompli" avoue Toto Wolff. "C’est un objectif intéressant, c’est un vrai effort d’équipe pour se fixer les bons objectifs. Un tel succès n’est jamais la réussite d’un seul homme et c’est pour ça que nous nous fixons des objectifs d’équipe et que nous sommes motivés à l’idée de les accomplir".
Lorsqu’on évoque un aspect religieux quand une course est en jeu, à savoir s’il pourrait prier pour gagner, Wolff s’amuse de ce qu’il se passe parfois dans le garage : "L’une des personnes les moins religieuses que je connaisse est Niki [Lauda], mais lorsque les choses se compliquent, il serait prêt à prier le seigneur que les choses aillent mieux ! Il prie pour nous deux et parfois, je lui dis que c’est un opportuniste !"
Alors que l’on qualifie souvent Lewis Hamilton de rock star, Toto Wolff semble avoir du mal à se trouver un qualificatif et trouve extrême d’être considéré comme celui qui fait tout fonctionner ensemble dans l’équipe Mercedes.
"Pas un si grand mot ! Il faut apprendre à comprendre les forces et faiblesses de son équipe. Il faut se comporter comme une équipe professionnelle de football qui joue avec le ballon plutôt que comme une équipe d’enfants de six ans qui courent tous après la même balle. Il faut simplement comprendre où est sa place et jouer avec ses meilleures capacités".