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Wolff cherche toujours une solution pour que la F1 se rende à Bahreïn

En appeler à Pirelli ou diviser les coûts ?

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Toto Wolff n’a pas changé d’avis : il milite en faveur de tests hivernaux à Bahreïn, dans des conditions plus chaudes qu’à Barcelone. Mais son discours se veut plus un peu plus conciliant aujourd’hui. L’homme fort de Mercedes se dit plus compréhensif au sujet des écuries pointant du doigt le coût supplémentaire de ce voyage au Moyen-Orient.

« Nous avons entendu Pirelli demander des essais représentatifs sur une piste où l’on peut vraiment apprendre quelque chose, où les pneus sont dans la bonne fenêtre de fonctionnement, et Bahreïn s’est proposé pour accueillir ces essais. Niki [Lauda] soutient ces essais, parce que de son point de vue, nous devons donner à Pirelli toutes les possibilités pour évaluer ces nouveaux pneus. C’est une initiative juste et honnête. »

« Il y a des équipes qui n’ont pas envie d’aller à Bahreïn, parce qu’elles sentent que ce ne sera pas à leur avantage, ou en raison des coûts. Je peux comprendre que ce soit un argument, mais je pense que ce qui va arriver, c’est que la balle va revenir dans le camp de Pirelli et de la FIA pour voir les circonstances dont a besoin Pirelli pour faire fonctionner proprement les pneus, pour assurer le financement de ces essais, pour les rendre viables pour les écuries plus petites. »

Toto Wolff, afin que ses arguments portent néanmoins davantage, aimerait que Pirelli hausse le ton en faveur des essais à Bahreïn.

« Il s’agit de notre manufacturier de pneus, ils doivent nous dire ce dont ils ont besoin pour aboutir à un pneu qui conserve son intégrité, pour garantir le spectacle. S’ils arrivent et disent ‘Nous devons aller à Bahreïn’, tout le monde commencera à avoir une opinion, et il y en aura 25 différentes. Cela ne nous aide pas, selon moi. Parce que le risque, à Barcelone, c’est que vous pourriez avoir deux jours horribles en février. Il gèle le matin, et il fait trop froid en journée pour vraiment amener les pneus dans une zone critique pour voir jusqu’où vous pouvez les pousser. Il faut tester leur résistance, pas seulement les niveaux d’appuis. »

Mais le problème central demeure : le budget pour aller à Bahreïn ne peut être supporté par la plupart des petites écuries. Que faire alors ? Toto Wolff évoque une possible prise en charge partielle de ces coûts, mais encore à demi-mot.

« Je pense que si nous allions à Bahreïn et que les coûts étaient bien plus élevés qu’à Barcelone, alors, ce serait juste de dire que nous devrions avoir une discussion sur ces coûts. C’est toujours une plateforme commune entre la FOM, la FIA, le manufacturier, et les équipes. Nous devons trouver une solution qui ne nuise pas seulement à une partie, mais nous asseoir et dire : ‘OK, comment pouvons-nous diviser ces coûts supplémentaires ?’ ».

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