Toto Wolff et les patrons des équipes partenaires de Mercedes ont fini par s’opposer, lors d’une réunion tenue à Singapour, à un dégel du développement des moteurs en cours de saison.
L’Autrichien estime que cela pourrait ouvrir "une boîte de Pandore, en termes de coûts et d’équité de la compétition."
"C’est un cas difficile parce que je crois fermement que nous devons avoir de la stabilité dans les règles. Personnellement, je pense que cela augmenterait forcément les coûts. Et pour l’équité sportive, comment s’assurer que toutes les équipes disposant du même moteur ont les mêmes évolutions ? Autoriser un dégel aurait beaucoup de conséquences. Il ne faut pas oublier ses intérêts mais aussi ceux de la Formule 1."
Ferrari maintient la pression pour un dégel alors que chez Renault on est maintenant en faveur de mesures plus équilibrées pour éviter les dérives dont parle Wolff.
"Nous ne voulons pas céder à la surenchère sur l’investissement financier à faire pour développer un moteur. Il faudrait des règles qui permettent de niveler les écarts entre les motoristes mais sans dépenser trop dans ces technologies."
"Les retours sur investissement dans la performance finissent toujours par diminuer et il y aura un moment où nous commencerons par rattraper Mercedes. Mais ces moteurs étant très jeunes, je ne sais pas où se situe cette limite. Nous pourrions même être dans une position pire si on autorisait un dégel."