Mercedes a imposé des sanctions disciplinaires à Nico Rosberg après Spa, suite à sa collision avec Lewis Hamilton et hier, en course, l’Allemand offre presque sur un plateau d’argent la victoire à son équipier, à cause d’une erreur au freinage au 29ème tour.
Il n’en fallait pas plus pour que certains évoquent une théorie du complot, avec une victoire sacrifiée par Rosberg à la demande de son équipe. Wolff dément.
"Il n’y a que les paranoïaques qui peuvent avoir une telle idée ! Si cela avait été la nôtre, j’avoue que cela aurait été très bien fait. Mais la réalité c’est que Nico avait énormément de pression et que Lewis était plus rapide ce week-end, comme il l’a démontré en qualifications," répond le patron de Mercedes.
"Les pilotes savaient qu’ils ne devaient pas bloquer trop leurs roues avant, sous peine de devoir repasser aux stands. De plus nous avons préservé nos freins arrières en déplaçant un peu l’équilibre des freins vers l’avant. Nico a tout simplement commis une erreur, cela se voit sur les données."
Cette erreur a toutefois étonné Wolff.
"Oui, il en commet très rarement et aujourd’hui il s’est fait surprendre deux fois au même endroit. Maintenant, peut-être qu’il avait un petit souci avec ses freins que nous découvrirons plus tard ? Comme je l’ai dit, Nico a certainement pris l’échappatoire deux fois pour éviter de fusiller ses pneus au freinage."
Rosberg a également démenti toute théorie du complot avant de quitter Monza.
"J’en ai entendu parler mais pourquoi aurais-je fais ça délibérément ? Si on me donne l’ordre de laisser passer mon équipier, je le fais mais il n’y avait aucune raison pour le faire ou faire quelque chose qui pourrait y ressembler. Je suis déçu d’avoir fait une erreur, déçu d’avoir perdu, c’est tout."