La nouvelle évolution du moteur Mercedes a été introduite ce week-end au Castellet, et malgré un gain de performance satisfaisant, des inquiétudes sont nées au sujet de sa fiabilité du moteur, surtout après le problème dont a été victime Sergio Pérez.
"Oui, j’étais inquiet en course, parce qu’avec un nouveau moteur, vous étudiez de très près toutes les données pour voir ce qu’il se passe" explique Wolff. "Si l’un des six moteurs a un problème, et apparemment c’était une perte de pression d’eau vous écoutez très attentivement ce qui arrive à vos propres moteurs".
Le moteur évolué a apporté de bons résultats, mais Wolff n’arrive pas à dire s’il a permis à Mercedes de reprendre la main sur Ferrari, dont le moteur est toujours très performant.
"Il est très difficile de dire si cette spécification 2.1 nous a remis en tête. Quand on regarde les données de qualifications, la voiture la plus rapide en ligne droite était [la Ferrari] de Kimi [Räikkönen]. Mais nous pensons qu’il avait peut-être une configuration aérodynamique différente."
"Trois des moteurs sont assez proches les uns des autres, en l’occurrence Renault, Ferrari et nous-mêmes, pour le moment. Il s’agit de trouver des gains sans compromettre la fiabilité, voilà l’astuce. Ce combat se poursuivra jusqu’à la fin de la saison."
Le directeur de Mercedes est heureux de voir son équipe revenue au niveau de la première ligne, même si les gains effectués sont minimes. Pour lui, le niveau actuel en F1 donne toute importance à ce genre de gains.
"Nous avions régressé à Montréal parce que nous ne pouvions pas apporter le nouveau moteur, et nous utilisions notre premier moteur pour la septième course consécutive, tandis que les autres utilisaient un nouveau moteur évolué. Cela n’a certainement pas aidé."
"Nous apprenons aussi constamment à régler la voiture au mieux possible avec les pneus. Nous avons aussi apporté quelques améliorations à la voiture, nous étions heureux de tout voir fonctionner ensemble. Tous ces gains dans leurs domaines respectifs ont ajouté au pas en avant que nous avons fait en France."