Toto Wolff, le patron de Mercedes en F1, a estimé qu’il fallait enlever un peu d’huile sur le feu suite à l’accident entre ses deux pilotes, hier, lors du 2ème tour du GP de Belgique. Hamilton avait en effet lancé après le débriefing que Rosberg l’avait fait exprès.
Pour le patron autrichien, cela doit être édulcoré.
"Nico n’a pas été au crash volontairement, ce serait un non-sens. Mais il sentait qu’il devait maintenir sa ligne, il voulait s’imposer. Pour Lewis, ce n’était pas à lui de s’occuper de Nico. Mais Nico n’a pas abandonné, pensant que c’était à Lewis de lui donner de l’espace," explique Wolff.
Wolff reconnait que les pilotes sont repartis en désaccord "après une discussion qui a été très chaude."
"Mais nous avons vu que Nico n’était pas prêt à prendre l’échappatoire et c’est ce qui a causé la collision. Cela, nous ne voulons pas le voir."
Aucune décision n’a été prise.
"Nous n’allons pas réagir à chaud. Nous en reparlerons quand tout le monde sera calmé. Je suis vraiment déçu de cette situation. C’est allé trop loin. Je pensais que nos deux pilotes n’en viendraient jamais à cela. Mais c’est le cas et nous allons devoir le gérer."
Wolff semble toujours en vouloir à Rosberg. "Ce n’est pas acceptable pour nous de voir qu’une collision qui aurait pu être évitée, au 2ème tour, ne l’a pas été. Nico a attaqué et il n’aurait pas dû aller jusqu’à l’accident parce qu’il voulait prouver quelque chose face à Lewis."
Evidemment tout cela remet en lumière les fameuses consignes d’équipe. Il est possible qu’elles fassent à nouveau leur apparition chez Mercedes.
"Attendons ! Comme je l’ai dit, les émotions sont encore très vives et des choses ont été dites entre eux qui sont très dures. Mais malheureusement, oui nous pensons à altérer notre politique. Ce n’est pas encore décidé parce que je suis moi-même très en colère. Je me sens trahi parce que les règles qui ont été fixées n’ont pas été respectées."
"Nous détestons les mots ’consignes d’équipe’ mais c’est de nouveau ouvert à la discussion. Les deux pilotes l’ont bien compris et nous avons besoin d’un nouveau système. Cela ne peut pas et cela ne doit pas se reproduire," conclut Wolff.