Les ingénieurs de Mercedes ont décidé de se concentrer sur la disparition de l’avantage en vitesse de pointe de la Ferrari lors du Grand Prix d’Italie, alors que celle-ci était nettement supérieure lors des essais, mais aussi lors du Grand Prix de Belgique, une semaine auparavant.
"Je ne comprends pas cela" admet Toto Wolff. "Le schéma de performance a totalement changé entre samedi et dimanche et je n’ai encore aucune explication. Peut-être que les personnes intelligentes autour de Shov [Andrew Shovlin, ingénieur de course] le sauront, mais je pense qu’on a besoin d’analyser tout cela."
La piste privilégiée par Wolff est toutefois celle de modes du moteur disponibles uniquement pour la qualification : "Il semblerait que la performance qu’ils sont capable de déployer sur un tour soit possiblement quelque chose qu’ils ne peuvent pas pas reproduire en course."
"Je ne veux pas en dire plus car cela pourrait être interprété comme si je me trouvais des excuses, mais ils ont de toute manière une très, très bonne voiture [le samedi et le dimanche]. De plus, nous n’avons pas vu les performances de Sebastian [Vettel] dans une voiture sans dégâts."
Wolff rappelle une fois de plus le travail mené par son équipe pour pouvoir lutter contre Ferrari : "Je suis très fier du travail effectué par toute l’équipe, par l’équipe du moteur et celle du châssis entre Spa et Monza. On a mieux compris la voiture et les pneus, on a progressé en performance même si ça ne s’est pas vu samedi puisqu’on n’a pas signé la pole, et je sens qu’on a fait du bon travail. Et je l’aurais dit même si nous n’avions pas gagné."