Après la réunion du 1er mai organisée par la FIA sur les coûts en Formule 1, il apparait que les petites équipes et la Fédération n’ont toujours pas abandonné l’idée d’étudier la mise en place de budgets plafonnés, même si les top teams ont rejeté à l’unanimité cette idée.
Après cette réunion, Toto Wolff, patron de Mercedes en F1, maintient sa position : il ne croit toujours pas aux budgets plafonnés.
"Nous avons eu une réunion la semaine passée pour examiner les coûts en F1. L’avis est unanime : ces coûts doivent être réduits de manière drastique," admet Wolff.
"Cependant, en ce qui concerne un budget plafonné commun à tous, nous nous devons d’être honnêtes : il y a de grandes différences dans le fonctionnement et les objectifs de chaque équipe. Si nous prenons, Red Bull, Mercedes et Ferrari, et aussi McLaren qui sera avec Honda l’an prochain, l’objectif principal est de représenter une marque mondiale et multinationale."
"C’est très différent des petites équipes qui sont là simplement pour courir en F1. Le sport doit faire en sorte que toutes ces équipes se battent ensemble et il faut trouver des solutions qui aident tout le monde à long terme."
"La solution du budget plafonné est difficile parce que certaines équipes n’en veulent pas. Et elle serait aussi très difficile à mettre en place et à contrôler, rien que pour Ferrari qui fait tout sous le même toit, châssis et moteur, tout en représentant sa propre marque sur la scène mondiale."
"Ensuite il y a des équipes comme la nôtre, qui conçoivent le tout également mais dans différentes usines, qui appartiennent à un grand constructeur. Il y a des équipes comme Red Bull et McLaren qui ont des constructeurs partenaires. Et il y a enfin des équipes qui doivent payer leur moteur. Comment harmoniser tout cela en termes de coûts ? Qui décide qu’un châssis vaut tant, un moteur tant, un budget marketing tant, etc. ? C’est quasi impossible..."