Lewis Hamilton a bien utilisé le mode ’fête’ (Party mode en anglais) de son moteur Mercedes aujourd’hui en qualifications à Melbourne, mais uniquement en Q3.
C’est ce que Toto Wolff a confirmé, contredisant ainsi son pilote qui avait bandé ses muscles face à Sebastian Vettel lors de la conférence de presse de la FIA et avait déclaré être resté sur le même mode moteur de la Q2 à la fin de la Q3.
"Nous avons bien un mode ’fête’ et nous l’avons utilisé en Q3 seulement," confirme Wolff.
Cependant, selon l’Autrichien, ce n’est pas ce qui explique la grande progression de Hamilton entre ses deux tentatives en Q3.
"Son temps canon, il le doit à lui seul parce qu’il n’y avait pas de différence sur le moteur entre sa 1ère et sa 2e tentative. Il a juste fait un superbe tour, en alignant tout ce qu’il fallait faire de virage en virage, en prenant bien les bonnes cordes aux bonnes vitesses."
"Cet écart, c’est Lewis qui l’a créé, il a réussi à exploiter au mieux l’adhérence, ce qu’il n’avait pas réussi à faire avant. Il a juste tout fait correctement, il n’avait pas plus de puissance à disposition pour son dernier tour."
"Lewis a gagné beaucoup de temps dans le premier virage, j’ai bien cru qu’il allait finir comme Valtteri quand il est arrivé avec cette vitesse !"
Voilà qui laisse aussi Wolff perplexe sur les vrais écarts entre les trois équipes.
"La majeure partie du temps, lors des tours qualifs, les Ferrari, les Red Bull et nous, nous avons toujours été très proches. Et il y a eu ce super temps de Lewis. Comme je suis toujours pessimiste, nous devons trouver si c’est Lewis qui a réussi un miracle ou si c’est la réalité. Pour l’instant, je ne sais pas."
Le patron de Mercedes n’exclut pas une victoire de Ferrari demain.
"Ils ont deux voitures devant, nous une seule. Ils peuvent prendre un risque en termes de stratégie, avec un undercut ou un overcut avec l’une des deux. En rythme de course, tout le monde sera plus proche, même si nous partons devant, rien n’est donc gagné."