On attendait ce week-end à Bahreïn des annonces plus concrètes concernant les plans de Liberty Media pour la Formule 1 de 2021.
Au lieu de cela, les nouveaux propriétaires du sport ont simplement réaffirmé que les bases jetées il y a quelques mois pour les négociations avec les équipes étaient toujours les mêmes. Rien n’a été imposé, pour l’instant, aux équipes, comme l’a confirmé Ross Brawn.
Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, a livré son sentiment à ce sujet au journal L’Equipe.
"Je ne trouve pas que c’est vague. Ils nous ont montré quelle vision était la leur pour la F1 que ce soit en termes de revenus, de marketing et de réglementation sportive. C’est un bon début pour commencer à discuter."
"Pour toutes les équipes qui étaient présentes, il y a des éléments qui sont pertinents. Mais il faut calculer et voir ce que ce nouveau plan rapporte à chacun."
"Le contenu est logique. Certaines choses doivent être faites. D’autres, en revanche, relèvent plus du défi pour les grosses équipes. Nous allons réfléchir, calculer et présenter notre position pour arriver, à la fin, à un compromis."
Wolff pense évidemment au plafonnement des budgets à 150 millions de dollars, trop faible selon lui ou Niki Lauda. L’Autrichien est ouvert au compromis mais veut d’abord en savoir plus avant de commenter davantage les propositions générales qui ont été faites.
"Je crois qu’il manque encore beaucoup de détails pour comprendre ce qui nous est réellement proposé. Nous en avons besoin pour saisir si certaines de ces propositions sont en notre faveur ou pas."
Wolff confirme qu’une alliance avec Ferrari sera cruciale afin de ne pas trop y perdre.
"Nous avons la même vision. Ferrari et Mercedes sont deux marques très importantes dans le monde de l’automobile. Nous avons une responsabilité pour nos marques et ce que nous voulons montrer au travers de la Formule 1."
"Nous parlons d’un scénario qui ne verra le jour que dans trois ans. Il est normal que le promoteur ait une vision pour la discipline. Nous devons accepter sa position. C’est ensuite à nous de juger si cela nous plaît ou pas. Nous avons trois ans de discussions. Il n’y a pas que des fous qui voient les choses en noir ou blanc dans le paddock. Certains sont capables de penser en gris et d’accepter des compromis pour le bien des fans de ce sport."