Les propositions pour améliorer la Formule 1 fusent au milieu des critiques et autres retournements de veste. Certaines voix, comme celle de Mark Webber, s’élèvent en effet contre la perte de vitesse des F1 alors que certaines mesures envisagées un premier temps sont finalement contestées, à l’image du retour des ravitaillements en essence.
Dans tout ce brouhaha, Alexander Wurz, ancien pilote Benetton et Williams et président de l’association des pilotes de F1 (le GPDA), s’en prend au système actuel qui permet aux grosses équipes d’avoir leur mot à dire concernant les règlementations.
« Les participants sont ambitieux et veulent gagner à tout prix. Chacun d’entre eux montre les dents et la seule chose qui soit claire, c’est qu’il n’y aura pas de consensus. »
« Mais pourquoi les écuries devraient-elles décider des règles ? C’est comme si Lance Armstrong exigeait que chaque étape du Tour de France soit un contre-la-montre mais que Marco Pantani voulait que tout se passe en montagne. »
« La Formule 1 reste néanmoins un super produit. Il suffit simplement d’ajuster finement son modèle économique, et pour ce faire, il y a besoin d’un meneur. »
L’Autrichien revient également sur le sondage que le GPDA a proposé il y a quelques semaines.
« Une fois que nous aurons bouclé le sondage, il nous faudra quelques semaines pour passer les données en revue. Le GPDA discutera ensuite en interne, prendra en compte l’avis des fans et planifiera la suite. »
« Nous n’exigerons assurément pas de changer uniquement histoire de changer, ce n’est ni le style, ni l’intention du GPDA. Nous souhaitons porter une attention toute particulière sur l’impact financier de chaque recommandation, de même que leurs implications sur le plan sportif. »
« Nous sommes bien conscients de la complexité de la Formule 1 et de son modèle économique sous-jacent car nous savons que parfois, des changements pourtant simples peuvent avoir de grands effets secondaires. »